Souvent assimilée à la seule technologie, l’innovation concerne de plus en plus les usages. Google Enterprise se focalise sur le premier versant, à travers ses services de recherche d’informations (Search), de cartographie (Maps), d’infrastructure à la demande (Cloud plaftorm) et de travail collaboratif (Apps), afin que les entreprises construisent avec cette boîte à outils les services qui font la différence.

Renaud Perrier, architecte de solutions, Google Enterprise Europe


« Dans l’entreprise, les personnes tolèrent de moins en moins d’être freinées par des contraintes informatiques ou des produits figés dans le temps, quand elles disposent de puissants outils web pour leur usage personnel. C’est un renversement de perspective puisque les usages innovants naissent désormais sur Internet et sont validés par le grand public.
En entreprise, un projet, un processus, deviennent activables en quelques jours. Passer un an et demi à développer des spécifications puis encore un an et demi à les déployer n’est plus pensable. L’idée est plutôt de construire rapidement un premier service en ligne puis de l’améliorer par itérations rapides, en le testant et en l’ajustant au fil de l’eau, afin de profiter d’emblée de la puissance d’Internet. Cette démarche correspond à l’identité même de Google.

Un monde de possibles

Avec l’offre Enterprise, l’innovation n’est plus freinée, mais encouragée. Du coup, les personnes se projettent dans de nouveaux usages. Un monde des possibles s’ouvre, parce que l’outil est souple. On peut associer de la cartographie à des suivis de véhicules ou d’équipes sur le terrain, communiquer de façon instantanée et unifiée à l’international, coproduire des documents techniques ou commerciaux, tester des services en ligne avec de faibles dépenses de fonctionnement (Opex) plutôt que de coûteuses dépenses d’investissement (Capex).

Nouvelle DSI

De fait, le rôle des directions informatiques évolue. En évitant de consacrer la moitié de ses effectifs et de ses budgets à la maintenance et à l’assistance technique, la DSI dispose de marges de manœuvre pour accompagner les utilisateurs, promouvoir les usages, proposer des programmes pilotes, faire de la veille fonctionnelle. Quand on ajoute à cela un réseau social d’entreprise, les communautés professionnelles et les groupes de projet décuplent leur capacité à proposer, expérimenter, échanger.
Cela renforce le sentiment d’appartenance des salariés et la vélocité de l’entreprise. Le partage et la coopération sont d’autant plus appréciés qu’ils passent aussi bien par des outils collaboratifs que par de la vidéo ou des groupes de discussion. Comme le web a inspiré les nouveaux usages bureautiques en entreprise, le réseau social est en train de transformer profondément l’animation interne et l’intelligence collective. »